On a regardé la série TV « Brews Brothers » et… on n’a pas aimé!
Le pitch avait pourtant tout pour plaire, et ce sera au final, un flop retentissant !
Le 10 avril dernier, Netflix s’aventurait sur le terrain brassicole et lançait la série « Brews Brothers« , du producteur américain Greg Schaffer. Si vous êtes comme moi, amateur éclairé de bières et de bon goût, vous êtes aussi du genre à apprécier siroter votre petite IPA fraîchement décapsulée devant une bonne série TV. L’arrivée de celle-ci dans les radars, ne vous aura donc certainement pas échappé !
« Brews Brothers » c’est quoi ?
« Brews Brothers » — on notera déjà la finesse du jeu de mots — c’est l’histoire de deux frères, amoureux de la bière et qui tentent de faire prospérer une brasserie artisanale en Californie. Entre contraintes d’un secteur brassicole en pleine expansion et, les inévitables déboires de jeunes entrepreneurs, surfant tant bien que mal sur la tradition à l’ère du numérique, cette production s’annonçait pleine de promesses en terme de contenu.
Déjà, un show télé qui s’intéresse à la zythologie est une chose suffisamment peu courante pour attirer l’attention.
L’aspect ‘Comédie’ comme cerise sur la mousse de la Kriek — surtout en cette période de crise — peut-être y aurait t’il même moyen d’apprendre deux ou trois trucs. Que ce soit sur le brassage ou, plus généralement, sur la filière américaine qui produit quand même de très bonnes références de bières !
Tout au plus, pouvait-on lui reprocher :
- un casting un peu jeune — on a tous commencé un jour ceci-dit ! — emmené tout de même par Alan Aisenberg (Orange is the new black).
- un format un peu court, tant sur le nombre d’épisodes (huit) que sur leur durée (en moyenne 26 à 30 minutes)
Bref, en cette belle soirée d’avril, je pensais prendre du bon temps et m’était bien préparé pour, en tout cas !
Naufrage dans la cuve …
Bon… il m’aura fallu 2 épisodes pour ne finalement pas regretter la durée moyenne des épisodes! Le pilote a peut être pu me faire sourire. Mais le reste, c’est beaucoup de jeux de mots inutilement gras et lourds, de gags foireux à base de pipi-caca et, dont l’omniprésence plombe la crédibilité de la série à grand coup de fourquet dans la tronche! Et pourtant, je l’ai regardé en anglais mais je n’ose même pas imaginer les dialogues en VF…
Le jeu d’acteurs ne vaut pas trois canettes éventées. Exception faite peut être de celui de Mike Castle (incarnant le frère du personnage principal) qui aura au moins réussit, et presque trop, d’ailleurs, son challenge dans la série. A savoir, de rendre le personnage d’Adam aussi irritant et détestable que possible, c’est mission accomplie!
Je vous épargnerai les mythes et légendes urbaines, à la limite du dangereux, véhiculés par certains épisodes. Je pense notamment à l’idée que manger une cuillère de levure avant une soirée te permettrait de picoler sans être bourré… (non, bien évidement!).
Enfin bref… arrêtons là le massacre! La critique s’en charge déjà très bien sans moi et ne s’y trompe pas, d’ailleurs ! Les huit épisodes de « Brews Brothers » s’achèvent sur une grosse déception globale, laquelle se traduit sur les sites de critiques TV, par des notes qui excèdent péniblement 3 à 4 sur 10.
En terme d’audience, on n’en saura pour le moment pas plus. Mais, si cette première saison se conclue sur une fin ouverte à éventuelle suite, franchement, ça sera sans moi !